Durant l’été 2015, le Musée des Beaux-Arts était en pleine ébullition. Dans les salles du musée, des artistes contemporains s’activaient et des ateliers étaient ouverts au public. Nous bousculions temporairement notre collection pour mettre à l’honneur des pièces peu souvent exposées. Et nous nous préparions aux expositions de l’automne 2015. Il y avait donc de l’ambiance !
Depuis le 15 juin 2015, des dizaines d’œuvres de la collection du MSK étaient parties pour le Singer Museum de Laren (NL), en vue d’y intégrer l’exposition « Perles belges. D’Ensor à Magritte », qui replaçait l’art belge de la période 1880-1940 dans son contexte international, principalement néerlandais.
Les points d’orgue de notre collection, de James Ensor, Emile Claus et Léon Spilliaert à Jean Brusselmans, Constant Permeke et René Magritte, disparaissaient donc provisoirement des salles. L’occasion idéale pour sortir 30 petits bijoux de nos réserves, qui brillèrent dans les salles jusqu’en octobre 2015.
Des chefs-d’œuvre comme « Les Enfants à la toilette » de James Ensor ou « L’Encens » de Fernand Khnopff purent à nouveau être admirés après une longue absence. Pour quelques autres œuvres, c’était même leur première exposition au public.
Mais le musée était également en ébullition de bien d’autres façons. En préparation de l’exposition « Le Siècle d’or revisité », les salles abritant les peintures hollandaises avaient été totalement réaménagées et les nouvelles salles furent inaugurées le 10 octobre 2015. Dans le même temps, des artistes contemporains s’affairaient autour de la galerie centrale pour l’exposition Tangentes.