Le MSK a une collection impressionnante. Dans la nouvelle présentation, entièrement revue, nous exposons la collection dans toute sa diversité, à travers non moins de 40 salles. Vous y découvrez de nouveaux thèmes, des salles monographiques et des dizaines d’œuvres jamais encore montrées au public, dans un parcours aussi passionnant que surprenant.
Le MSK est surtout connu pour ses chefs-d’œuvre de la peinture du xive au xxe siècle, avec parmi les artistes préférés du public des noms comme Jérôme Bosch, Pierre Paul Rubens, James Ensor, Émile Claus ou encore René Magritte. Mais il recèle encore bien d’autres richesses. Dans le musée réaménagé, cette diversité est enfin mise en avant à travers la sculpture, l’art sur papier et d’autres curiosités telles que des études préliminaires et du matériel d’atelier.
Des objets religieux viennent compléter l’art médiéval, des dessins préparatoires laissent voir la main du peintre et du sculpteur. Quelques tableaux sont présentés détachés des murs, de sorte qu’il est pour la première fois possible d’admirer leur revers peint. Nous mettons aussi face à face des artistes d’avant-garde et des artistes plus académiques, tandis que des revues d’art font découvrir au visiteur toute la modernité des années folles.
Les œuvres d’art entrent désormais plus intensément en dialogue les unes avec les autres et avec le visiteur. Le parcours chronologique est en outre régulièrement interrompu par de nouvelles salles thématiques. Celles-ci invitent le visiteur à une réflexion par-delà les siècles : sur l’image de la femme au cours de 250 ans d’art. Sur la richesse et la pauvreté, sur le rapport entre ville et campagne, ou encore sur la manière dont les gens s’immortalisent, eux et leurs proches, dans un portrait.
L’être humain dans son existence quotidienne court ainsi comme un fil rouge à travers ces salles thématiques. Le musée montre ainsi combien chaque œuvre d’art est dépositaire de nombreuses histoires : celle de l’artiste qui l’a réalisée, de la société dans laquelle elle a vu le jour, mais aussi celle que le spectateur lui-même y lit. Les questions auxquelles les gens d’hier ont tenté de répondre à travers l’art ne sont guère différentes de celles d’aujourd’hui. Et lorsque nous observons leurs créations, nous ne pouvons nous empêcher d’ajouter notre propre regard au leur, notre propre histoire à la leur.
Dans la présentation, il y a régulièrement de la place pour des interventions d'artistes contemporains. Ils s'inspirent des collections historiques et introduisent de nouvelles perspectives. En 2017, par exemple, Luc Tuymans a créé la fresque "The Arena", qui est depuis littéralement encastrée dans les murs du musée. La même année, Patrick Van Caeckenberg a fait don au musée de "La boîte à cigares", une version contemporaine du Wunderkammer moderne. Et dans le hall d'entrée, la "Written Room" semi-permanente de Parastou Forouhar invite les visiteurs à réfléchir sur la langue et l'identité.
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