Lumière de printemps

Grâce à l’aide de la famille Ohara, le peintre japonais Torajiro Kojima quitta, en 1908, le Japon pour l’Europe. En passant par Paris, il arriva à Gand et s’inscrivit à l’académie locale. Dans son tableau Lumière de printemps on trouve des réminiscences du luminisme d’Emile Claus, en particulier dans le traitement des ombres. Par contre, Kojima emprunte les contrastes de lumière à l’impressionnisme français. Dans le large éventail de coloris, on perçoit également l’influence du fauvisme. En raison de ces différentes approches, on peut considérer Kojima comme le parfait exemple d’artiste japonais qui, au début du 20e siècle, introduit dans son pays l’art européen en constante évolution, afin de le transformer en ce que l’on appelle le « Western style painting ».