Fanny Paelinck-Horgnies était l’épouse et l’élève du peintre Joseph Paelinck. Elle peignit surtout des tableaux historiques, des représentations religieuses et des scènes de genre, mais, peu à peu, elle se consacra davantage aux sujets romantiques. Elle a représenté ici sainte Cécile, une des martyres romaines les plus populaires du IIe siècle. D’après la légende, elle fut contrainte au mariage avec Valérien, mais elle le convainquit de préserver sa virginité. Valérien imposa toutefois comme condition de voir l’ange qui veillait sur sa virginité. Lorsque l’ange se montra, Valérien et Tiburte, le frère de Cécile, se firent baptiser par le pape, saint Urbain. Mais leur conversion condamna le trio au martyre. Depuis le bas Moyen Age, Cécile est la patronne de la musique. Elle est généralement représentée avec un luth. Ici, elle joue de la harpe, qui fit son entrée mondaine au tournant du XVIIIe siècle. Par son thème, la méthode lisse, la composition statique et la lumière égale, cette œuvre est un excellent exemple de peinture néoclassique.
Sainte Cécile, ca. 1829
- peinture à l'huile, toile
- 222.3 x 156 cm
- Inv. 1829-C
Fanny Paelinck-Horgnies
Regensburg 1805 - Bruxelles 1887
peintre
peintre
Public Domain