Le peintre de Gand
Vers 1900, le peintre, dessinateur et aquafortiste Albert Baertsoen (1866-1922) jouissait d’une grande renommée internationale grâce à ses impressions assourdies et mélancoliques de Gand, sa ville natale. Il savait exprimer de manière significative le mal[1]être fin de siècle caractéristique et ne tarda pas à être considéré comme l’artiste par excellence de « la ville morte », thème également très présent dans la littérature de l’époque. Mais Baertsoen était beau - coup plus que « le peintre de Gand », titre honorifique que lui décernèrent ses contemporains. Il n’était pas moins admiré pour ses créations réalisées dans des villes comme Bruges, Nieuport, Veere, Amsterdam et Londres.
L’œuvre dans toute sa complexité
Par ailleurs, il se fit apprécier comme graveur sur la scène internationale. Et c’est peut-être son œuvre gravé qui constitue, de nos jours, l’aspect le plus connu de son art. Parallèlement à l’exposition au MSK de Gand, cet ouvrage révèle pour la première fois l’œuvre de Baertsoen dans toute son originalité et sa complexité. Diverses contributions nous le dépeignent en outre comme un intermédiaire bien informé dans le monde des expositions et une personnalité généreuse, qui disposait d’un réseau international impressionnant et comptait parmi ses amis les principaux artistes belges et étrangers de son temps.
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Edité par MSK Gand & Snoeck, septembre 2022
Relié, 28 x 21 cm, 300 pages
Prix: 50 euro